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المغرب واسبانيا Le Maroc Certains noms,

certains mots ont le pouvoir de faire jaillir dans l'esprit de qui les prononce une illumination féerique, des cascades de couleurs, une ronde merveilleuse d'images enchantées.
Le Maroc est de ceux-là. A le dire seulement, vous estompez la grisaille du temps, vous larguez les amarres pour une croisière secrète et vos poumons s'élargissent à l'intuition des brises fraîches des montagnes ou des souffles brûlants du Sud. C'est la jolie tentation du voyage qui se glisse dans votre pensées. Mais on ne va pas au Maroc comme l'on va vers un quelconque point du monde. Il faut avoir dans le coeur la clé invisible, mais combien utile, d'un pays qui n'accorde au passant que des sensations merveilleuses mais fugaces. Pour le comprendre et pour l'aimer, il faut l'étudier d'abord, se préparer ensuite à son particularisme séduisant, à sa joie chaude, à sa beauté sensuelle et envoûtante.




Examiné sur une carte, le Maroc apparaît comme un "Finis Terrae" transformé en bastion par un caprice de la nature. Le doigt qui le recherche le situe d'emblée dans le Maghreb, mais un Maghreb qui aurait pu être relié à l'Europe par un cordon ombilical s'il n'avait été coupé par le violent courant du détroit de Gibraltar. Ce détroit est d'ailleurs le point marquant des contrastes marocains puisqu'il doit sa force à l'appel des eaux chaudes de la Méditerranée vers les eaux fraîches de l'Atlantique. Mais, non content d'appartenir à deux univers différents, le Maroc va être le pays du dualisme, et ce caractère nous le retrouverons tout au long du voyage. Quoi de plus intéressant d'ailleurs que ce choix permanent suggéré à l'esprit par la géographie, le milieu et les hommes qui le composent? Bien entendu, on ne peut découvrir ce pays fascinant à travers ses palaces et ses escales internationales. De ce type d'observatoire, on a toujours une vue stéréotypée des choses et la fausse impression de connaître ce que l'on ignore, en définitive. C'est au contraire au long des routes et des pistes que l'on se forgera une idée juste et que l'on apprendra à connaître le Maroc, qui tire curieusement son nom de la corruption de celui de l'une de ses villes: Marrakoush, la Marrakech actuelle.

España y Marruecos, ces deux qui se...

Ces deux pays qui se ressemblent...et pour cause! Certains ont dominé les autres pendant presque 8 siècles!

L'Espagne du Sud

Avec la trace des plus grandes cultures qu'ils l'ont peuplé, la région andalouse se révèle riche, diverse et aussi belle que contrastée. Les andalous sont vif, chaleureux et feront


que le voyageur se retrouve comme chez lui. L'Andalousie est le territoire le plus méridional de la péninsule Ibérienne, et est seulement éloignés par le Détroit de Gibraltar par 14 km ce qui implique qu'elle a toujours agit comme un pont entre l'Europe et ce continent (en expliquant l'influence de cultures nord-africaines). L'Andalousie est la Communauté autonome espagnole la plus étendue (87.268 Km2) et peuplée approximativement de 7 849 799 habitants en 2005.L'Andalousie comprend 8 provinces : Séville, Cadix, Huelva, Grenade, Malaga, Almeria, Cordoue et Jaén. La capitale de l'Andalousie est Séville.Les zones montagneuses au Nord (Sierra Morena) et au Sud-est (Sierra Nevada, avec le
Mulhacén 3.478 m) comme point culminant de la péninsule, contrastent avec les plaines arrosées par la rivière Guadalquivir.Finalement, l'Andalousie est incluse dans la limite du Sud sauvage de la zone tempérée qui lui donne un climat méditerranéen extrême, dans lequel sont accentuées les températures avec des étés très rigoureux l'Andalousie rend propice tout type d'échange entre la flore et la faune du nord de l'Afrique et l'incidence d'éléments d'origine tropicale.
Dans l'immense territoire Andalous on trouve une grande diversité de paysages : montagne, plaine, désert, plages et de grandes villes. Depuis les temps les plus éloignés l'Andalousie est un lieu de destiné pour conquérants, voyageurs et des civilisations comme les tartesios, romains et arabes, qui ont laissés surtout leur trace indélébiles dans cette terre.





Le Guadalquivir, sa rivière plus importante, coupe en deux les régions, qui est unies au plateau central par le pas de Despeñaperros. Les Romains ont construit d'importantes villes, entre autres, Cordoue et Italique. Les arabes ont laissé en Andalousie des monuments sublimes comme la mosquée de Cordoue ou l'Alhambra de Grenade, mais en Andalousie on trouve beaucoup d'autres attraits. Les plages méditerranéennes de la Côte de du Soleil ou de ce qui est atlantiques de la Côte de la Lumière en Huelva, les sommets de Montagne Enneigée, avec les bouts plus hauts que la péninsule, les montagnes de Ronde, les Alpujarras ou Aracena, avec ses pueblecitos charmants, et y compris les déserts comme ceux d'Almeria, méritent pleinement un voyage. Andalousie avec des villes monumentales superbes comme Séville, capital de la Communauté, avec des monuments bellísimos comme la Giralda, la Cathédrale ou les Alcazars, Cordoue, avec son legs arabe impressionnant, Grenue, présidée par l'Alhambra admirable ou Baeza, ville Renaissance.

Ce vieillard marocain, le traditionnel << Chibani>>





est l'image émouvante de cette méditation riche et profonde sur les hommes et sur Dieu. Dans un pays rude et beau, il faut une grande sagesse pour accepter un sort que les contrastes brutaux des temps modernes font souvent apparaître comme injuste et cruel. Mais ce vieux Berbère de Rissani est un sage qui a mesuré la vanité des apparences. 







Le Maroc historique jusqu'à l'indépendance (1956)

Sur ce fond d'incertitudes va se produire un fait qui marquera de son sceau le destin du Maghreb: l'arrivée des Arabes. Cette vaste région était alors sous la domination nominale de Byzance et avait, bon gré, mal gré, adopté le christianisme, bien qu'il y eut encore de nombreux paîens et une forte colonie juive. Les musulmans, après la mort du prophète Mohammed, en 632, sont partis faire la guerre sainte. Ils connurent bien des revers avant de s'imposer; mais, en 682, Ogba, farouche guerrier, arrive au Sous, fait pénétrer ses chevaux dans les flots de l'Atlantique et s'écrie: << O Dieu de Mohammed, j'irais encore plus loin porter ta gloire si cette mer ne m'arrêtait!>>
Mais, au début du VIIe siècle, les Arabes sont maîtres du Maghreb et, en 711, Tarik, à la tête de 8000 Berbères convertis à l'islam, passe le détroit de Gibraltar et anéantit les Wisigoths à Xéres la même année. En 731, Arabes et Berbères sont à Poitiers; mais l'on connaît la célèbre bataille, au cours de laquelle Charles Martel arrêta définitivement le flot des envahisseurs, qui sera refoulé jusqu'à l'Elbe. Pourtant le visage du Maroc sera indélébilement marqué par cette symbiose avec l'Espagne, qui va durer jusqu'au XIIe siècle.
Les Berbères, une fois islamisés, donneront des leçons de conformisme à leurs maîtres. Sous l’influence des missionnaires Kharitites, qui  imputaient aux Arabes leur genre de vie dépravée, une terrible révolte a lieu en 740, et la bataille du Sebou marque la fin de la domination des envahisseurs arabes sur le Maroc sans réussir


Les premiers habitants du Maroc ont été les Berbères

Les premiers habitants du Maroc ont été les Berbères,au 7e siècle de notre ère.
Les Almoravides (en arabe al-Murabitun), guerriers rigoristes de l’islam, dont le mouvement était né dans le sud de la Mauritanie actuelle parmi les nomades Sanhadja, allaient dominer la région à partir de 1062, date à laquelle ils fondèrent Marrakech, au croisement des routes commerciales entre le monde arabe et le Sahara. Leur expansion se fit à la fois en direction de l’Espagne musulmane et de l’Afrique noire. En 1086, ils battaient, à Zellaca, le roi Alphonse XI.
Au sud, ils emportaient, en 1077, une victoire décisive sur l’empire du Ghana, prenant ainsi le contrôle du commerce de l’or. Au début du XIIe siècle, l’empire almoravide comprenait l’Espagne musulmane, le Maghreb occidental et central ainsi que le Sahara. Mais un nouveau mouvement réformateur se dressa contre eux. La venue au pouvoir des Almohades, en 1147, marqua le triomphe des Berbères sédentaires de l’Anti-Atlas. Dans sa plus large extension, les Almohades exerçaient leur autorité sur l’actuelle Algérie, la Tunisie, la Libye, ainsi que sur une partie du Portugal et de l’Espagne.
En 1212, la bataille de Las Navas de Tolosa, sur le sol espagnol, au cours de laquelle les armées chrétiennes vainquirent les troupes musulmanes, marqua le début du déclin des Almohades et de l’Espagne musulmane. Les Beni Merin, des Berbères qui avaient été poussés vers le sud du Maroc par les invasions arabes, en profitèrent pour se soulever. En 1269, les Mérinides parvinrent à s’imposer sur le trône!; ils fixèrent leur capitale à Fès qu’ils firent doubler par une nouvelle cité, Fes el-Djid (Fès-la-Neuve). Les Mérinides ne purent cependant maintenir l’empire maghrébin des Almohades. Ils perdirent le contrôle des routes sahariennes et s’engagèrent dans de coûteuses opérations militaires dans la péninsule Ibérique, luttant contre l’avancée des princes chrétiens ou prenant parti dans les conflits entre princes musulmans d’Andalousie. La Reconquista (reconquête) gagna bientôt le territoire marocain lui-même. Espagnols et Portugais se partagèrent les côtes en zones d’influence : les rivages méditerranéens revinrent à l’Espagne et le littoral Atlantique échut au Portugal. En 1415, le port de Ceuta fut pris aux musulmans andalous par les Portugais!; Melilla tomba aux mains des Espagnols en 1497.


A gauche, femme berbère nomade du Haut-Atlas, entre Azizal et le territoire des Aït Bou Guémès. Les traits rudes de cette montagnarde sont tempérés par la surcharge de bijoux. Les grosses boules du collier étaient et sont parfois encore en ambre jaune. De plus en plus, la matière plastique se substitue à cette matière précieuse. A droite, dans le Sud marocain, la mode et les bijoux changent de style. Cette fillette de Goulimine porte, outre des amulettes, des colliers de pierres polychromes. On admirera les traits doux et très purs de la jeune fille.


Le refuge de Temda est un ancien poste militaire français. A partir de là, on entre dans le Haut-Atlas, et le climat d'hiver est si rigoureux que toute communication entre le refuge et le reste du monde sera coupée. Le Berbère chargé de sa garde le sait bien et il met à profil le beau temps pour tricoter des bas de laine extrêmement solides. Cette femme berbère (à droite) de le tribu des Aït Atta est très représentative de sa race. Le tatouage transmet, de génération en génération, une symbolique très précise et très fermée. Le regard est fortement rehaussé au << koheul >>. Les bijoux, où dominent de fines plaquettes et de vieilles pièces d'argent, sont de véritables œuvres d'art.

Photos Berbères (un autre de mes blogs)


                                                                                   Drapeau Berbère

Grenade: Grenade est la ville de García Lorca...

Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.


Aux pieds de la Sierra Nevada, entre le Darro et le Genil, se dresse l’une des villes les plus intéressantes de l’Andalousie orientale. À son impressionnant héritage Al-Andalus s’ajoutent ses joyaux d’architecture Renaissance et ses installations les plus modernes, représentatives du XXIe siècle. Dernière ville reconquise par les Rois Catholiques en 1492, Grenade est baignée d’arômes arabes inimitables. Sa gastronomie, son artisanat et son urbanisme sont définitivement marqués par son glorieux passé. Fontaines, miradors et cármenes, ces maisons entourées de jardins caractéristiques de la ville, contribuent à en dessiner les secrets, inoubliables. C’est à juste titre que l’un de ses anciens quartiers, l’Albaicín, est inscrit au patrimoine de l’humanité tout comme l’Alhambra et le Generalife. Immense centre culturel durant de longs


siècles, aussi bien sous les gouvernements arabe que chrétien, la ville bénéficie aujourd’hui d’un agenda culturel et de loisirs enviable. Cycles et festivals de cinéma, musique et théâtre se complètent d’expositions permanentes et itinérantes qui réunissent tous les domaines du savoir.
Les anciens palais Renaissance accueillent séminaires, conférences et colloques, tandis que lesinfrastructures les plus novatrices sont préparées pour recevoir les plus grands événements.



Granada 

                                                                                                                                       Alhambra

 

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